J’étais à l’extérieur des Îles quand j’ai appris la nouvelle. Ce matin-là, Saint-Hyacinthe avait troqué sa délicieuse odeur de chocolat pour celle pas mal moins plaisante de fumier. On m’a appelé tôt pour m’annoncer le diagnostic : Grisoune ne s’en sortirait pas. Ça nous prend toujours par surprise, même si, avec le moindrement de recul, la mort avait déjà commencé à pointer son nez. J’ai demandé à ce qu’elle soit maintenue en vie artificiellement pour régler les derniers détails. Mais je savais qu’elle ne pourrait pas rentrer aux Îles. Grisoune allait entamer son dernier voyage sur le continent. Il peut sembler … Continuer de lire Grisoune ou jamais sans mon char