Dans l’ombre de mon sourire

Crédit : Jean-Étienne Solomon
Crédit : Jean-Étienne Solomon

 

Quand un jour nait différemment, ça se ressent.
La musique joue d’elle-même.
Et la lumière pénètre par tous les moyens.
De la fenêtre de la chambre, de la cuisine, sur le balcon, dans la mezzanine.
La vie goûte meilleure, du déjeuner, au café, à la lecture d’une page de journal.

Le moment est succulent.
Quand tu comprends que la journée sera atypique, sans précédent.
Les gestes sont précis, les idées sont éclairées.
Alors les couleurs ressortent, les contrastes trouvent leur sens.

En plus, le temps fait des siennes.
Il ralentit, s’ajuste et s’arrête.
Une journée sans longueur.

En fait, je crois que ça arrive lorsque la tête
suit le cœur
et le corps…

Finalement, c’est assez rare!

Le mois de mai arrive avec une tonne de promesses et d’envies.
C’est la pêche, c’est les commerces, c’est la vie.
C’est les enfants dehors qui réinventent un carré de sable, une cour, une forêt, un monde.
C’est le ménage du printemps, celui qui fait respirer notre quotidien.
C’est le désir de sourire au passé, de vivre le présent, de rêver a tout ce qui grandi devant.

Tout est soleil, tout est vert, tout est bleu.
Chasser le sommeil, plonger dans la lumière, à deux.
Même l’océan est calme et transparent.
Un temps pour l’éveil du bienêtre. De la réconciliation.
Et celui de l’amour.
Enfin.

Toutefois, si un malin présage tentait de me perturber.
Que la nostalgie essayait de s’animer et que le temps semblait ralentir.
Je fixerais soleil et tout deviendrait blanc quelques instants.
Que la grimace soigne, dans l’ombre de mon sourire.

La trame :

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