
Crédit : Charles Étienne Louis Camus (1699-1768), http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Étienne_Louis_Camus
Dans la vie, quand tu me plais, tu deviens mathématique
C’est de l’arithmétique, mon cœur écrit selon sa rythmique, prenant ton nombre en entier, ça devient irrationnel
Les lettres et les inconnus s’enlacent, je compose des équations où, dans ma tête, t’as ta place, on s’additionne pis on s’embrasse
Décidément c’est inspirant des décimales de soupirante
Laisse-moi souffler des espérances impartiales dedans ton ventre
Tu deviens mon théorème, j’invente ta théorie
Je soustrais, je multiplie les tentatives imaginaires, j’trouverai peut-être la solution à cette énigme abécédaire
Dans mon esprit une hypothèse de nudité. En imagerie ton hypoténuse insoupçonnée
Je te jure, c’est carrément érotique, une douceur incomplète algébrique
Sinusité et sans conscience, je calcule les angles que tes gestes insinuent et j’établis des constantes. Ai-je le droit ? Pour moi c’est fort, ça sonne aigu
J’suis pleine de vertus. Pour laquelle obtus ?
Qu’on se la joue pair ou impair
Que ce soit pervers ou en perdition, fais de moi ta fraction
Je veux que dans ton calcul, j’sois ton cumul, ton grand total sentimental
La trame :