Épisode : Couchée dans cuisine

Je suis couchée par terre dans la cuisine de mon appartement. Toutes les lumières sont éteintes. Je fixe le plafond sans le voir réellement. Je respire. Fort. J’inspire. J’expire. Je sens l’air entrer dans mon nez, ma gorge, mes poumons. Mes mains suivent le rythme sur mon thorax. Ça m’aide à me concentrer sur ma respiration. Parce que ma tête spin au maximum. Il faut que j’arrête de réfléchir, mais je n’y arrive pas. Je suis tellement fatiguée. Je réfléchis mal. Tout se bouscule. Rationnel. Irrationnel. Positif, négatif, neutre, ce n’est pas si clair en fait. Tout ce que je … Continuer de lire Épisode : Couchée dans cuisine

À l’aventure!

Je ne suis pas ce qu’on pourrait appeler une aventurière. Enfant, j’étais plutôt du genre à avoir peur de découcher à rappeler aux autres qu’il fallait retourner à la maison. Je me rappelle très bien être la plate qui dit « on devrait pas faire ça » après avoir stressée pendant au moins 15 minutes à m’imaginer qu’on se ferait arrêter parce qu’on voulait faire du pouce. Bon, j’entends déjà les gens qui me connaissent aujourd’hui éclater de rire. J’avoue, j’ai appris à l’échapper un peu depuis. N’empêche que tout portait à croire, il y a au moins des millions d’années, que … Continuer de lire À l’aventure!

Cette journée-là

  Il y a longtemps que je mijote ce texte dans ma tête; j’avais beaucoup à dire. Je ne trouvais ni les mots, ni la trame pour bien exprimer ce qui me restait encore au fond du cœur. Puis, ce matin-là, les mots se sont placés et j’ai pensé offrir une trame spéciale. J’ai partagé mon texte à Dominique Gagnon, De la laine pis d’la barbe, et l’ai invitée à se laisser inspirer. Merci Do, pour ta mélodie, ta voix, ton écoute et ta compréhension; je n’aurais pas pu trouver meilleure trame.      10 juillet 2015. C’était ce matin, il y a 6 ans. Comme … Continuer de lire Cette journée-là

Y’a des jours comme ça

Y’a des jours où c’est juste facile. Où je me dis que tu as raison, Madeleine, qu’il suffit de t’adopter et de te laisser nous adopter en retour. Comme une promesse. Celle d’être vraie, sans attente sinon d’être juste bien. Je suis bien chez toi, Madeleine, je suis bien avec toi. J’ai fait de ton monde le mien et j’oserais dire que je te ressemblais un peu, avant même de m’identifier à toi. Dans mes valeurs, mes besoins, mes rêves. Être chez moi, chez toi, ça me fait du bien. Ce n’est pas toujours facile. Des fois, je me remets … Continuer de lire Y’a des jours comme ça